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![]() CLIQUER SUR L'IMAGE En 2018 j’ai tenté l’aventure de la rédaction, puis de la publication d’un livre. Il s’agissait, à travers les aventures d’Yves Jardel, jeune baby-boomer, de restituer l’univers complètement décalé d’une caserne de l’Est de la France durant les années soixante-dix. La rencontre avec ces jeunes suspects de complaisance avec les événements de ce mois de mai si chaud de l’an 1968 et un univers militaire dans l’éternelle attente d’un ennemi « rouge » embusqué à quelques centaines de kilomètres plus au nord… Ce « désert des tartares » nombre de Français l’on côtoyé durant douze mois, soldats sans guerre dont on essayait d’occuper l’esprit à travers des « occupations » les plus surprenantes pour un non initié. De nouvelles valeurs, différentes de celles de leur famille, de l’enseignement public, leur étaient « enseignées »… Les mots, lignes, pages sont venus d’un seul coup, comme s’ils étaient « prêts » depuis longtemps et attendaient de sortir. Pourquoi ce sujet pour le moins marginal ? Je l’ignore, il fallait que « ça sorte » et c’est sorti… Selon l’endroit parfois écrit à la main, parfois tapé sur un ordi je me suis retrouvé avec ce texte volumineux que je voulais absolument publier. Quelques tentatives chez les éditeurs m’ont fait choisir entre passer du temps à leurs basques pour les convaincre de me publier ou alors payer. Des petites officines spécialisées existent pour nous, écrivains d’occasion à petit tirage éloignés des centres de pouvoir, des relations… J’ai donc fait publier « Le compte à rebours » à frais d’auteur et n’ai jamais regretté ce choix. Mon bouquin est là, certains exemplaires resteront après ma disparition, du moins je l’espère. Aucune promotion ne fut faite, peut-on qualifier ainsi cet article que le correspondant local de « Sud Ouest » m’a octroyé en période estivale ? Sans même avoir daigné ouvrir ne serait-ce qu’une page il a évoqué longuement le fait que j’avais réussi à le faire publier « à frais d’auteur ». Il insista également sur le fait que de nombreux auteurs n’arrivent pas à se faire publier (à moins comme moi de « payer » c’était sous-entendu). Peut-être une douloureuse expérience personnelle a motivé le rédactionnel de cet étrange article censé valoriser mon livre ? Peu importe je ne me voyais pas aller « vendre » ma prose, rester assis dans un magasin dans l’improbable attente d’un lecteur pour lui faire une dédicace. Quelques « pubs » sur mon site « vinyles » ou sur cette page, des personnes de connaissance m’ont tout de même permis d’en vendre quelques-uns et cela continue aujourd’hui. La longévité et l’audience de mon site « vinyles » génèrent des achats de temps en temps et continuent parallèlement à faire vivre ce bouquin. Alors, si le cœur ou la curiosité vous en dit, vous pouvez cliquer sur l’image dans ce texte. |
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